Pas de recettes aujourd'hui....un peu de "culture" avec les
Métaphores de la nourriture ...... !!!!!!!!
La façon dont les hommes se nourrissent structure leur organisation sociale (division du travail) et leur perception du réel. Dans toutes les langues de nombreuses expressions quotidiennes font référence à des aliments ou à la façon de les préparer. La plupart du temps elles sont utilisées comme métaphores muettes, mais il arrive que l'actualité rende perceptibles les enjeux qui les sous-tendent, comme le montre la détermination d'un restaurateur américain qui alimenta la décision du Congrès des États-Unis de débaptiser les French fries (les frites) des cafétérias en 2003 pour en faire des Freedom fries, signifiant qu'ils ne digéraient pas l'affront du refus français de s'embarquer dans l'aventure ukrainienne.
Cette vengeance à chaud avait des précédents : pendant la guerre de 1917-18, la choucroute américaine de sauerkraut était devenue freedom cabbage (le chou de la liberté), locution vite oubliée, tandis que les frankfurters étaient devenus des hot-dogs, idiotisme animalier qui allait faire le tour du monde .
En Californie, les producteurs de pruneaux, chagrins de la contre-publicité dont ils sont victimes à cause de l'idiotisme dried prune (ridée comme un pruneau), décident en 2000 de commercialiser leur produit sous l'appellation prune sèche, le mot prune (plum) étant associé en anglais à des images de rondeurs et de fraîcheur juvéniles.
Bien que le thème idiotismes gastronomiques n'ait pas fait l'objet de travaux de recherches, différentes disciplines se sont attaquées au problème. L'ethnologie, notamment Claude Levi Strauss dans son ouvrage Le Cru et le Cuit s'y est intéressé. Le structuraliste Roland Barthes consacre quatre articles de ses Mythologies à la thématique de l'alimentation. Les psychologues ont étudié la façon dont certaines métaphores utilisées par les parents définissaient la perception de soi, une approche féministe montre comment les femmes sont amenées à se définir en fonction d'une série de métaphores liées à la nourriture et à la cuisine. La psychanalyse, notamment lacanienne, est évidemment sensible à la dimension métaphorique du discours, et peut être amenée à étudier le corpus de locutions liées à la nourriture dans le discours des boulimiques ou des anorexiques. (texte Wikipédia pris sur le Net)
Commençons par la lettre A
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- « andouille » : imbécile.
- « dépendeur d'andouille » : triple sot
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- « Avoir un cœur d'artichaut » : tomber facilement amoureux.
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- « une asperge », «une grande asperge » : personne, souvent une fille ou une femme, très grande et mince.
- métaphore du sexe masculin, notamment dans « Aller aux asperges »: faire le trottoir, se prostituer
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- « face d'assiette » : visage plat
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- « ne pas être dans son assiette » : être mal en point, ne pas se sentir bien
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- « ne pas être sorti de l'auberge » : avoir encore beaucoup de problèmes, de travail,de difficultés.
- « auberge espagnole » : endroit ou discussion où les convives ne partageront que ce qu'ils auront apporté
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- je souhaite que vous avez pris plaisir à lire ces "idiotismes gastronomiques"... le prochain billet avec le B.....
- je vous souhaite un très bon dimanche sous le soleil et sans poussières de volcan ....!!!!
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