Lorsque je fais des trajets en train, j'aime avoir de la lecture…. Pas forcément le livre que je suis entrain de lire, car l'ambiance TGV n'est pas propice à se plonger dans la lecture, souvent il y a beaucoup de bruit. Alors au kiosque je suis à la recherche de nouveautés, et là, en gare de Cahors, je découvre un nouveau magazine autour du FROMAGE …..Le rédacteur en chef est Thierry Roussillon que certaines connaissent peut-être par son blog Recettes pour Tous. De voir, en couverture, Pierre Hermé ne pouvait que susciter ma curiosité, de plus pour un Cheesecake à la Framboise (tout ce que j'aime….. promis je vais essayer de le faire …. un de ces jours lorsque je vais avoir des invités à ma table, cela me fait déjà 2 recettes de Pierre Hermé qui sont en attente dans mon carnet rose)
Au sommaire de ce premier numéro, des reportages sur le fromage le mieux apprécié des français : le camembert et le cantal …. Guy Martin nous cause aussi fromage….de Savoie oblige. Vous trouverez plein de recettes of course à faire avec du fromage, des news, un peu de people et des histoires de terroirs et de gourmandises. Ce premier numéro de Fromage Gourmand est sorti le 19 Mars, il sera bimensuel et coûte : 4.50€
Si vous aimez mes articles, sachez que j'apprécie vos commentaires, vos suggestions, vos critiques !
N'hésitez pas à me faire parvenir vos idées de recettes.
N'oubliez pas de vous inscrire à ma Newsletter, il y a de superbes livres de cuisine, des romans, des policiers, et autres …à gagner … un gagnant tous les "10 inscrits"!
Paris Cookbook Festivalréunit pour la première fois à Paris plus de 200 éditeurs de livres de cuisine et du vin, venus du monde entier pour présenter leurs ouvrages aux professionnels et au grand public. Pendant 4 jours, auteurs, libraires, chefs de cuisine, producteurs de vins et gourmets de tous horizons partageront leurs passions à l’occasion de cet évènement festif, où le plaisir des sens rejoint le goût des mots.
La « Première » d’un évènement international annuel Imaginé par Edouard Cointreau, créateur des Gourmand World Cookbook Awards, Paris Cookbook Festival est le nouveau rendez-vous de l’édition culinaire. La manifestation convie du 12 au 15 février 2010 les professionnels et le grand public à découvrir les ouvrages concoctés par des éditeurs du monde entier, qui ont fait du livre de cuisine et du vin leur spécialité. Chine, Russie, Inde, Malaisie, Mexique, Brésil, Liban, Maroc, Canada, Etats-Unis… pour cette première édition, plus de 40 nationalités seront présentes. L’occasion de découvrir l’éclectisme et la richesse des productions, les sources d’expressions et les thèmes d’inspiration des différents
Un lieu bouillonnant de rencontres et d’échanges Paris, capitale connue pour son melting-pot culturel, sa vie intellectuelle et artistique, accueille cette manifestation cosmopolite et gastronomique haute en couleurs. A l’instar de la Ville, Paris Cookbook Festival se veut un lieu d’échanges vifs et pétillants autour de l’édition culinaire, qui connaît un succès croissant en France et à l’étranger. Objectifs : créer des regards croisés sur les tendances du marché, la transmission des saveurs et des savoirs partout dans le monde, apprécier les innovations de ce secteur friand de nouveautés (coffrets, polars, BD…), confronter les univers créatifs et stimuler les discussions sur des sujets d’actualités, parfois polémiques, comme la cuisine moléculaire ou les vins dits-naturels.
Au menu : un festin de livres gargantuesque L’évènement se déroulera au CentQuatre, un vaste espace artistique situé dans le 19è arrondissement, qui invite à dépasser certaines frontières parisiennes. Dans ce lieu impressionnant, plus de 4000 ouvrages seront proposés à la gourmandise des visiteurs. Des animations culturelles ponctueront également la manifestation. Programme des réjouissances : conférences, tables-rondes avec des grands chefs, des journalistes et des personnalités de la gastronomie, rencontres et dédicaces d’auteurs, démonstrations culinaires, dégustations de vins.... Les épicuriens se délecteront ainsi de chaque moment passé au milieu de tous ces livres dont le style régale les yeux, les images mettent l’eau à la bouche, la créativité permanente donne envie de se mettre aux fourneaux ou de prendre la plume à son tour...
Déroulé et cerises sur le gâteau Le jeudi 11 février, la remise des Prix des Gourmand World Cookbook Awards inaugurera le festival. Depuis 15 ans, cette cérémonie glamour, très attendue, prime les meilleurs livres de cuisine et du vin publiés sur la scène internationale, en récompensant notamment de nombreux indépendants. Du vendredi 12 au lundi 15 février, place au festival ! Un rendez-vous professionnel autour d’un Centre de droits internationaux et de stands permettant aux agents, éditeurs et écrivains de valoriser leur production, négocier des droits, développer des coéditions et des partenariats. Ouverture au grand public les samedi 13 et dimanche 14 février. En plein Saint-Valentin, les amoureux de mots et de mets pourront assouvir pleinement leur passion, déclarer leur flamme avec des livres évoquant dîners en tête à têtes, invitations pimentées, recettes croustillantes ou délices d’ailleurs. Source prise sur le net.
L'univers glacé de la science est édifiant au point de ne plus avoir envie de manger tout ce qui peut provenir de quelconque élevage industriel.
Je lis en ce moment un ouvrage fort intéressant….. violent même… et le mot est faible, concernant la manière dont l'industrie agro-alimentaire fait grossir ses profits au détriment de la qualité. La poule ne voit jamais la lumière, on lui met même des lentilles pour ne voir que d'un côté…et je ne vous dis rien du reste, il y a des pratiques immondes, un vrai film d'horreur…. Les poulets morts ne sont sortis de la serre mais mangé par les autres …ou alors par un monsieur qui exercent cette nouvelle profession de ramasseur de cadavres de poulets ....qui a entendu parlé de cette profession (il faudrait demander à l'ANPE si cela figure dans les codes ROM des métiers ?)
Savez vous de quoi meurent les poulets ? de malformations du foie ou des reins trop chargés de graisse ou pire de maladie virale comme une forme de sida du poulet qui détruit leur système immunitaire .... je crois vraiment être dans une série glauque ....A vous dégoûter à tout jamais de toute nourriture… mais l'information permet le choix, la connaissance permet de faire la différence.
La plume tranchante de Marie Rouanet, son regard sans concession nous promène dans l'enfer des élevages et dans l'intelligence glacée de la science, …..chair de poule assurée !!!
Plus jamais vous ne regardez un poulet sous vide de la même manière …. heureusement Marie Rouanet nous délecte avec d'autre ouvrages bien plus savoureux comme ....
si votre bibliothèque de quartier possède ce livre, lisez-le, .....
Extrait page 129 : Il est peut dire qu'après la publication de l'ouvrage je fus critiquée, je représente aujourdh'ui pour le propriétaire un insupportabe jugement. Mon seul nom le met en fureur.
Vous n'entrerez pas chez les les naisseurs de dindes, vous ne verrez pas le viol du dindon reproducteur, ni elui des coqs, et si vous avec quelque chose à dire vous serez catalogué : réactionnaire - affameur de l'humanité - inconscient.
On ne peut dire mieux, sans le dire, qu'il y a honte à traiter les animaux comme on le fait.
Si vous aimez mes articles, sachez que j'apprécie vos commentaires, vos suggestions, vos critiques ....!!!! et vos échanges de recettes ....N'oubliez pas de vous inscrire à ma Newsletter, il y a de superbes livres de cuisine, des romans, des policiers, et autres …à gagner … et un gagnant tous les "10 inscrits" !
Qui meurt dîne, La Colère des aubergines, Folie de champignons, Festin pour un homme mort... : quelques titres de ces récits donnent un avant--goût de leur saveur. Les histoires racontées, pleines d'odeurs de cuisine, puissamment évocatrices des rapports et des conflits entre les membres d'une maisonnée indienne, soulignent bien sûr le rôle déterminant qu'y jouent la nourriture et celles qui la préparent. Des femmes croquées sur le vif y livrent des instants de bonheur, des secrets de famille, d'amour, d'enfance qui ont parfois la violence du désir ou l'amertume de la jalousie. Mais les véritables héroïnes sont ces recettes : qu'il s'agisse de confectionner un pickle de mangue, un gâteau de carottes ou un curry d'aubergines au yaourt, le lecteur goûtera, du palais et de la langue, l'alchimie des aromates indiens
La quatrième de couverture
De l'or en jarres (extrait)
Buaji comptait sur le bout de ses doigts tout en mesurant le ghî (beurre clarifié - cuit et écumé). Chaque cuillerée tombait lourdement comme une motte de terre mouillée lors d'un glissement de terrain, pour atterrir exactement au centre du bol tenu d'une main ferme par le cuisinier. Tous deux regardaient le récipient tandsi que leurs lèvres formaient silencieusement un chiffre ... sept ... huit ... chaque fois que le ghî en atteignait la surface avec un son moelleux. Buaji avait soixante-quinze ans, le cuisinier quelques mois de plus. Tous deux n'y voyaient plus très clair, mais ne portaient jamais leurs lunettes quand ils se rencontraient dans la réserve, chacun préférant se fier à ses yeux affaiblis plutôt qu'à de quelconques verres optiques pendant ce moment de concentration intense. Trois fois par jour, Buaji mesurait avec tant de soin les rations qu'elle remettait au chef cuisinier qu'aucun grain de riz, de sucre ou de dâl (terme générique désignant certains pois et lentilles) en excès ne pénétrait jamais la cuisine. La réserve était fermée à clé. Son contenu n'était visible qu'à six heures et à onze heures le matin, puis à quatre heures l'après-midi, pendant dix minutes, comme s'il s'agissait d'objets précieux exposés dans un musée. Seule pièce de l'énorme maison au plan décousu dont l'entrée fût réservée, elle inspirait crainte et respect aux membres de la famille. Ils se bousculaient dans les couloirs, envahissaient le salon, se vautraient dans les multiples chambres, mais dès qu'ils passaient devant la réserve, leur comportement changeait. Les hommes accéléraient le pas pour marquer leur indifférence, sans pouvoir s'empêcher, cédant à une habitude d'enfance, d'y jeter un bref coup d'oeil. Les femmes de la maison essayaient toujours de regarder furtivement à l'intérieur, prenant soin de ne pas tourner la tête à angle tout à fait droit vers la porte. Une légende familiale voulait qu'un des récipients fût empli de pièces d'argent que Buaji cachait parmi les jarres de condiments. Mais plus que cet argent, je rêvais des pickles qui y brillaient comme des sequins d'or...
Bulbul SHARMA Né en 1952, Bulbul Sharma est peintre et écrivain. Elle habite Delhi. Elle a publié trois recueils de nouvelles, The perfect Woman, Ager of aubergines and My Sainted aunts. Les deux dernières ont été publiées en français aux Editions Philippe Picquier sous les titres La Colère des aubergines et Mes sacrées tantes. Bulbul Sharma travaille comme professeur d'arts plastiques auprès d'enfants handicapés. Auteur et illustrateur de A Book of indian birds, elle prépare un livre sur les arbres de l'Inde. Elle a publié également un grand nombre d'ouvrages qui n'ont pas encore été traduits en français. En été 2007, une grande exposition de ses oeuvres a eu lieu à Londres.
Page 77 : Curry d'Aubergines au Yaourt :
500g d'aubergines longues ou rondes coupés en morceaux
½ c c de poudre de coriandre
½ c c de cumin
½ c c de poudre de curcuma
1 yaourt battu
1 c s d'huile
Faites chauffer l'huile, mettez-y à frire les épices en poudre pendant seulement quelques secondes, avant d'ajouter les aubergines en morceaux. Couvrez et laissez cuire jusqu'à ce que les aubergines soient tendres (environ 10 minutes). Vous pouvez ajouter un petit peu d'eau et remuer en cours de cuisson pour que les épices se mélangent en cours de cuisson et que les épices se mélangent bien. Retirez du feu et ajoutez le yaourt battu juste avant de servir. Se mange chaud ou froid avec du riz, nân ou chapati.
La cuisine d'Amélie .....80 recettes de derrière les fagots.
Pour moi (oui pour moi également) la cuisine est avant tout, un jeu, un plaisir,……. à se faire à soi et aux autres.
Juliette (la sœur d'Amélie) Nothomb a concocté, un recueil de 80 recettes dédiées à, et inspirées de, sa sœur, sa muse culinaire préférée, en hommage à sa gourmandise éclairée (grâce aux champignons hallucinogènes).
Un fort gourmand moment à lire et à réaliser les recettes. J'avoue ne pas encore en avoir fait beaucoup (mille excuses à Natacha, que je remercie pour ce kdo d'anniversaire). De manière virtuelle, j'ai fait le gratin de chi-cons (histoire de délirer un peu, faite un petit tour http://5e-gauche.over-blog.com/ ) vous trouverez plein de variantes de la page 116 à 126.
Extrait page 52 : (au sujet du Millefeuille)
C'est en contemplant un jour Amélie dégustant un millefeuille à la framboise que l'idée de revisiter l'architecture de ce dessert sublime m'est apparue telle une révélation.
Malgré l'extrême dextérité avec laquelle Amélie s'était attaquée à son gâteau, tenant celui-ci en équilibre sur une main et mordant des bouchées franches, afin de ne pas le transformer en bouillie, l'exploit n'en restait n'en restait pas moins périlleux et malaisé. Jugez donc : soit vous optez pour la dégustation dite "civilisée" avec couteau et fourchette mais cela a pour fâcheuse conséquence de démolir sauvagement la vertigineuse superposition des 3 couches de feuilletage, écrasant celles-ci tout en expulsant sans délicatesse la crème pâtissière de sous sa fragile toiture. Ou alors, faisant courageusement fi du qu'en-dira-t-on, vous optez pour la dégustation avec les doigts… à condition d'ouvrir une bouche grande comme le hangar d'un Airbus A380 avec pour conséquence de vous en mettre partout. Délicieux, rigolo, mais impensable en société.
Promis je ferai la version déstructuré du Millefeuille : page 53
Extrait page 32 : Le Mont Fuji
Inutile de rappeler l'amour mystique d'Amélie, pour le Japon.
La version du Mont Blanc (un de mes desserts favoris avec le Millefeuille) est proposée ici avec des meringues aux graines de sésame, une chantilly verte (???? …..) et de la pâte de " azukis" ……………….je ne saurai dire si je suis prête pour le Mont Fuji ?
J'ouvre une nouvelle catégorie ….. , les livres (pas de cuisine …classique …., mais les revisités … vous verrez !) j'ai envie de vous parlez des livres que j'ai lus et qui tourne autour du pot …. de confiture….du panier de fraises,..... du cou de la girafe .....du miam miam .....pour la rentrée vous avez donc 2 nouvelles catégories :
cinéma ….. de bouffe & livre …..de bouffe
(pardon c'est pas très joli mais j'ai rien trouvé de mieux pour le moment !!)
Cafés de la Mémoire.
C'est à Nice par une nuit de Carnaval que commence le récit …. Scène de jeunesse, errances vus avec légèreté et mélancolie, ironie et émotion, l'œil aux aguets de l'auteur pour nous raconter les petits endroits où l'on boit …. Où l'on mange.
Chantal Thomas : prix Fémina en 2002 – directrice de recherches au CNRS
Extrait page 31 :
Je commence à avoir faim, mais cela m'est égal. Mon vin blanc est délicieux, j'apprécie sa transparence blonde à travers le verre voilée de buée ….Attendre, quand ont est certain d'obtenir, n'est pas un état cruel. A condition que l'attente ne dure pas trop et que l'on ait, pour calmer l'impatience, une carafe de vin qui vous tienne compagnie. La mienne m'est particulièrement amicale. Modeste, dorée, elle m'évoque le plaisir du vin blanc à Venise, elle m'y transporte, mais sans m'infliger , l'ombre d'une nostalgie. Et mon plateau de fruits de mer, comment va-t-il m'arriver, va-t-il tomber du ciel, ou m'être tendu à bout de bras ? Si je devais choisir, je prendrai la première formule ……. Et, merveille, voici qu'arrivent huîtres, oursins, boulots …..
J'ai aimé cette lecture …… a vous de lire si l'envie …… arrive …..