Moules de Noirmoutier pour Yvonne
Lors de mon séjour à Noirmoutier, enfin chaque fois que je peux séjourner au bord de l’eau, je privilégie, le poisson comme nourriture…sauf que dans le Clan des filles du bord de Mer (les Coucougnettes….celles et ceux qui suivent mon blog, s’y retrouveront je l’espère….), mon amie Yvonne, n’est pas « fan » de poisson… !!!!....les moules ca va…me dit-elle…OK !!!.... je fais des moules.
Il vous faut selon l’appétit, soit 1l ou un 1/2l de moules par personne.
Pour le bouillon :
1/2l d’eau
Sel, poivre, piment d’Espelette
1 noix de beurre
1 oignon
1 échalote
1 feuille de laurier
1 peu de vin blanc (souvent je n’en mets pas)
2 citrons jaune bio
1 peu de poireau
1 peu de gingembre frais
Faire fondre le beurre et ajouter l’oignon et l’échalote (pelés et coupés en fines lamelles) il s’agit juste de les blondir.
Ajouter l’eau et tous les autres ingrédients, amener à ébullition et cuire durant 10’, afin que tous les sucs soient dans le bouillon.
Laver, gratter les moules et les rincer sous plusieurs eaux, afin d’éliminer le sable (très désagréable en bouche)
Verser les moules dans le bouillon.
Les moules sont cuites dès qu’elles sont ouvertes.
Bien mélanger les moules et le bouillon afin qu’elles s’imprègnent bien des saveurs.
J’ajoute le jus d’un citron juste avant de servir ainsi que du persil frais ou de la coriandre (si j’en ai dans mon réfrigérateur)
Les moules sont excellentes pour le cerveau (dixit mon séminaire sur le cerveau avec France Guillain) alors comme la saison commence, on ne se prive pas.
Mon amie Yvonne, a aimé….et en souvenir voici quelques photos de NO, histoire de prendre un bon bol d’air marin….
LA MOULE….LES MOULES….. à lire…..la suite svp
Avec 119 kcal/100 g, la moule équivaut à la pomme de terre ou aux petits pois en terme d'apport nutritionnel.
Pas franchement diététique, ni très calorique, la moule est en revanche une source prolifique en calcium et en fer. Sa richesse en iode favorise la croissance, ainsi que le développement du métabolisme et du système nerveux.
Comme tous les fruits de mer, les moules possèdent une durée de conservation limitée. Fraîches, elles se conservent environ 3 jours, recouvertes d'un linge humidifié. Décortiquées et cuisinées, leur péremption prend effet environ 48 heures après la cuisson. Sinon, les moules peuvent supporter la congélation durant 3 mois, baignées dans leur jus de cuisson.
La moule se consomme tout au long de l'année. Les nombreux sites d'exploitation mytilicoles dispersés dans le monde offrent une production continue à tous les amateurs de l'"huître du pauvre". Ce sobriquet, un peu péjoratif il est vrai, doit évidemment plus à la profusion du produit et à son prix abordable qu'à son goût parfois un peu rustre.
Extrêmement populaire en France, la moule l'est au moins autant chez nos voisins européens. Chaque année, la Grande Braderie de Lille en est d'ailleurs l'illustration parfaite avec 400 tonnes de moules englouties en deux jours par les badauds.
Les Belges qui préfèrent la moule marinière, cuisinée au vin blanc et servie avec des frites, ont même fait de cette association réussie l'un des symbole de la gastronomie du plat pays.
En Espagne, on la retrouve fréquemment en garniture de la paella lorsque celle-ci combine viande et fruits de mer.
En plus de ces spécialités, en France, on aime à la déguster également en omelette, en gratin, en friture ou à la crème dans la fameuse mouclade.
Avant de les préparer, il est important de veiller à éliminer toutes les moules entrouvertes. Retirer les filaments et toutes les impuretés accrochées à la coquille, en les brossant et en les grattant sous un filet d'eau.
Plutôt que de s'escrimer à retirer les filaments avec les ongles, pensez à utiliser la partie "grattoir" du dos de l'éponge directement sur la coquille de la moule. Par ailleurs, ne jetez pas ces filaments, car ils parfument à merveille le jus de cuisson des moules.
Pour cuire les moules, il suffit de les placer dans une sauteuse ou une cocotte à couvert sur feu doux, après les avoir mouiller au vin blanc. Attention à bien surveiller la cuisson, car les moules ont vite fait de sécher, et deviennent alors caoutchouteuses. Les moules sont prêtes dès qu'elles commencent à s'ouvrir.
En attendant de les servir ou de les utiliser pour une recette, il est recommandé, juste après la cuisson, de conserver les moules dans leur jus pour empêcher qu'elles ne se déshydratent.
En fonction des recettes, la quantité de moules à servir par personne varie sensiblement. En général, pour des moules servis marinières, on compte un bon kilo par personne.
Et, au lieu de se servir d'une fourchette ou de ses doigts, servez-vous d'une coquille de moule vide comme d'une pince afin de déloger le mollusque de son abris. En plus d'être pratique, cette technique ludique amusera les enfants.
Histoire : le hasard fait bien les moules
Si la culture de la moule existait déjà du temps des Romains, la mytiliculture ne fût réellement lancée qu'au XIIIème siècle, par l'Irlandais Patrick Walton. De passage en France, et plus précisément dans la baie de l'Aiguillon, il s'aperçut que les piquets, utilisés pour tendre les filets destinés à attraper des oiseaux, croulaient sous le poids de moules venues instinctivement s'y accrocher. Conscient de sa découverte, il décida très vite de développer le procédé et de domestiquer la moule.
Culture : la moule est partout
Mollusque bivalve de la famille des mytilidés, la moule, le plus souvent de couleur jaune, s'abrite sous une coquille noire teintée de bleu, longue de 5 à 10 cm. On la trouve aussi bien dans les mers froides de l'Atlantique et de la Manche que dans les eaux chaudes de la Méditerranée.
On dénombre environ 70 espèces différentes de moules dans le monde, plus ou moins longues, bombées ou charnues selon leur provenance. Plus petite et tendre que celle de Méditerranée (Mytilus galloprovincialis), la moule commune (Mytilus edulis) se concentre sur du littoral Atlantique jusqu'à la Manche et la mer du Nord. Quant au moules sauvages, dites moules de banches, elles sont plus petites que celles d'élevage, mais très goûteuses.
Les parcs à moules, les bouchots, s'étendent sur des dizaines de mètres de pieux en chêne de 4 à 6 mètres de haut, dressés dans le sable de l'estuaire en vue d'accueillir les mollusques. De mai à juin, les naissains, larves de moules, sont recueillies par les mytiliculteurs grâce à des cordes tendues entre les piquets de bois. Ces longues cordes sont ensuite enroulées en spirales pour former les pélisses, de longs manchons qui seront couverts de jeunes moules 4 mois plus tard.
Ces jeunes moules sont ensuite placées sur les bouchots afin de poursuivre leur croissance au gré des vagues. Grâce au byssus, le filament que l'on retrouve sur sa coquille, la moule s'accroche aux rochers comme aux piquets des bouchots.Si les conditions climatiques le permettent, les premières moules pourront être récoltées dès le début de l'été l'année suivante, 2 ans plus tard si l'élevage s'effectue dans les eaux froide du nord de l'Europe.
Il existe également d'autres techniques d'élevage en fonction des zones géographiques. Dans certaines régions où les bouchots n'ont pu être installés, des cultivateurs ont développé un élevage à plat. Certains vont même jusqu'à produire les moules en pleine mer sur des installations équipées de flotteurs, qui offrent une production globalement plus saine car moins exposée de la pollution du littoral.
Bien que l'élevage de moules en France garantisse une production importante, le marché français gourmand en importe en provenance des principaux producteurs européens que sont la péninsule ibérique, les Pays-Bas ou l'Italie.
Les moules se vendent au litre ou au poids, le plus souvent conditionnées en paniers ou en bourriches. On les trouve également en vente en boîte de conserve, comme le thon, natures ou préparées à la tomate.
Si vous les achetez fraîches, veillez à ce que les moules soient bien fermées. Il ne faut pas oublier qu'elles passent leur existence à filtrer de l'eau, ce qui fait d'elles des corps particulièrement sensibles à la pollution marine.
Normalement, chaque bourriche ou panier porte la marque d'un contrôle vétérinaire effectué en amont afin de déterminer si les moules ne présentent aucun danger pour le consommateur.
Pour reconnaître une moule fraîche et bien vivante, il suffit de cogner légèrement sa coquille ouverte et l'observer se refermer lentement.
Source : infos prises sur le net linternaute.com
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